Originaire de la Saskatchewan, Anique Granger commence sa carrière artistique sur le coin de la 1èreavenue à Saskatoon, à busker devant le « Army and Navy ». S’est jointe à elle son amie d’enfance Rachel Duperreault, pour former en peu de temps le duo Polly- Esther, qui a signé 3 albums et tourné à travers tout le Canada ainsi qu’en Europe entre 1995 et 2005.
C’est en 2006 qu’Anique propose ses premières maquettes solo, dans des pochettes en tissu-courtepointe, cousues à la main. C’est le soin du détail, de la confection et de la création qui devient la marque de commerce de cette artisane de la chanson. En 2008, elle lance son premier album, Pépins, qui confirme une grande musicalité et un bagage d’images qu’elle traduit avec poésie.
Les outils qu’on a, son deuxième album, sort en décembre 2011. Celui-ci démontre encore une fois que l’auteure-compositrice et interprète sait se distinguer. Avec son jeu de guitare fingerstyle et un son folk/roots bien à elle, avec sa voix chaude et ses textes qui dépeignent son quotidien, Anique Granger voyage en solo dans tout le pays, en plus de se faire remarquer en France aux rencontres annuelles d’Astaffort et lors du festival Les Oreilles en Pointe, en première partie de Anaïs.
Aujourd’hui, elle présente un nouveau spectacle accompagnée son acolyte Rick Haworth, réalisateur de Les outils qu’on a. Elle dévoile en toute intimité la maturité honnête et teintée d’humour de ses dernières chansons, dans lesquelles elle raconte les plaines, les chemins décousus, les nuits étoilées et les outils qu’elle cumule dans son coffre au fil du temps. De nombreuses guitares, un pedal steel et une complicité charmante mettent en scène ce duo admirable.
Les projets d’Anique Granger ont reçu plusieurs coups de chapeau de l’industrie, dont celui de Finaliste au Gala des prix Trille Or de l’APCM, dans la catégorie «Meilleur album de l’Ouest canadien» en janvier dernier, et Finaliste aux Canadian Folk Music Awards de 2012, dans la catégorie «Meilleur album francophone de l’année». Elle a aussi reçu le prix Édith Butler, remis par la Fondation SPACQ en septembre 2010, ainsi que le prix «Artiste de l’Ouest par Excellence» au Gala des prix Trille Or de l’APCM en 2009, pour son premier album Pépins.